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Les bidules de gudule
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10 novembre 2008

""" A méditer """

Quel bel     exemple
    A lire jusqu'au bout, c'est extrêmement sérieux et ca donne à réfléchir!
    Deux hommes, tous les deux gravement malades, occupaient la même chambre     d'hôpital.
    L'un d'eux devait s'asseoir dans son lit pendant une heure chaque     après-midi afin d'évacuer les sécrétions de ses poumons, son lit était à     coté de la seule fenêtre de la chambre.
    L'autre devait passer ses journées couché sur le dos. Les deux compagnons     d'infortune se parlaient pendant des heures. Ils parlaient de leurs épouses     et de leurs familles, décrivaient leur maison, leur travail, leur     participation dans le service militaire et les endroits ou ils avaient été     en vacances.
    Et chaque après-midi, quand l'homme dans le lit près de la fenêtre pouvait     s'asseoir, il passait le temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce     qu'il voyait dehors.
    L'homme dans l'autre lit commença à vivre pendant ces périodes d'une heure     où son monde était élargi et égayé par toutes les activités et les couleurs     du monde extérieur.
    De la chambre, la vue donnait sur un parc avec un beau lac, les canards et     les cygnes jouaient sur l'eau tandis que les enfants faisaient voguer leurs     bateaux en modèles réduits. Les amoureux marchaient bras dessus, bras     dessous, parmi des fleurs aux couleurs de l'arc-en-ciel, de grands arbres     décoraient le paysage et on pouvait apercevoir au loin la ville se     dessiner.
    Pendant que l'homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails, l'homme     de l'autre coté de la chambre fermait les yeux et imaginait la scène     pittoresque.
    Lors d'un bel après-midi, l'homme près de la fenêtre décrivit une parade     qui passait par-là. Bien que l'autre homme n'ait pu entendre l'orchestre,     il pouvait le voir avec les yeux de son imagination, tellement son     compagnon le dépeignait de façon vivante.
    Les jours et les semaines passèrent.
    Un matin, à l'heure du bain, l'infirmière trouva le corps sans vie de     l'homme près de la fenêtre, mort paisiblement dans son sommeil.
    Attristée, elle appela les préposés pour qu'ils viennent prendre le corps.
    Dès qu'il sentit que le moment était approprié, l'autre homme demanda s'il     pouvait être déplacé à coté de la fenêtre.
    L'infirmière, heureuse de lui accorder cette petite faveur, s'assura de son     confort, puis elle le laissa seul.
    Lentement, péniblement, le malade se souleva un peu, en s'appuyant sur un     coude pour jeter son premier coup d'œil dehors.
    Enfin, il aurait la joie de voir par lui-même ce que son ami lui avait     décrit. Il s'étira pour se tourner lentement vers la fenêtre près du lit.
    Or, tout ce qu'il vit, fut un mur !
    L'homme demanda à l'infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé lui     avait dépeint une toute autre réalité.
    L'infirmière répondit que l'homme était aveugle et ne pouvait même pas voir     le mur.
    Peut-être a-t-il seulement voulu vous encourager, commenta-t-elle.

    Epilogue :
    Il y a un bonheur extraordinaire à rendre d'autres heureux, en dépit de nos     propres épreuves.
    La peine partagée réduit de moitié la douleur, mais le bonheur, une fois     partagé, s'en trouve doublé.
    Si vous voulez vous sentir riche, vous n'avez qu'à compter, parmi toutes     les choses que vous possédez, celles que l'argent ne peut acheter.
    Aujourd'hui est un cadeau, c'est pourquoi on l'appelle présent.


20060516_TATTY_TEDDY_COEURS_007Gros bisous

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Commentaires
M
C'est beau...
O
je connais ce texte il est magnifique et si vrai ça donne vraiment besoin de reflechir bisous
M
pour être heureux ,il faut partager son bonheur!!!<br /> <br /> gros bisous<br /> <br /> peggy
D
Cette histoire est tellement belle, cet homme avait une belle imagination et grâce à elle il a pu égayer le quotidien de son compagnon de chambre... Tout est là, tout est dit !!! Gros bisous ma douce.
B
Tu n'imagines peut être pas à quel point cette histoire me touche et combien elle est vraie. Merci pour en avoir fait un bel article. Bises pour une belle soirée.
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